Turbulences balkaniques – Roman
Ce sont deux frères, deux frères qui ne se sont pas connus. Ou si peu. Ils se sont furtivement croisés, sans plus. Spiridon et Petre Banea sont nés à Braila dans le delta du Danube dans les premières années du 20ème siècle. Ils vont traverser les tourments historiques et politiques du siècle au péril de leurs vies et au gré des renversements d’alliances de leur pays, la Roumanie.
A la fin de la seconde guerre mondiale, Petre est promis à une belle carrière au sein de la Banque Nationale de Roumanie quand il s’enfuie vers l’inconnu à l’occasion d’un détournement d’avion qui a mal tourné au-dessus de Belgrade. La Securitate n’abandonnera jamais la traque du « fugitif » condamné à dix ans de prison par contumace.
Fait prisonnier puis libéré par les Soviétiques sous conditions, Spiridon est devenu militaire de carrière en Roumanie pour échapper à la déportation en Sibérie. Mais son comportement devient rapidement incompatible avec cet engagement qu’il n’a pas vraiment choisi. Radié des cadres, il commence alors une longue vie d’errance à travers le pays.
Les deux frères parviendront-ils à se retrouver ?
« Treize voyages, réels ou imaginaires, à travers l’Europe de l’Est, l’Amérique Latine et la France, qui dessinent les contours d’une vie kaléidoscopique. De Santiago du Chili à Managua, de Višegrad à Sibiu, de la gare Montparnasse à Mutzig, de Lima à Bucarest en passant par Chisinau, Mokra Gora et Cannes. Des rudes années 40/50 aux effervescentes seventies sans oublier les années 80, années de plomb sud-américaines et la guerre en ex-Yougoslavie. Ces dédales géographiques et temporels font surgir des souvenirs fugaces qui s’évaporent presque aussitôt. Et si l’on pouvait capturer quelques-uns de nos fantômes cachés ? Mais le passé ainsi retrouvé s’avère être un territoire souterrain, aussi joyeux que douloureux. »
« La représentation cinématographique des cheminots repose, aujourd’hui encore, sur deux films « mythiques » qui ont entraîné un phénomène d’identification et la construction d ‘une mémoire collective. La Bête Humaine de Jean Renoir et La Bataille du Rail de René Clément symbolisent, chacun à sa manière, la double dimension de l’image sociale et filmique des cheminots. La première est individuelle et pose la question de la représentation du cheminot. La seconde est collective et interroge la représentation des cheminots. Mais il n’y a pas que le cinéma commercial. L’audiovisuel d’entreprise de la SNCF , la télévision, les organisations syndicales et les cheminots cinéastes amateurs ont également participé à la création et à la diffusion d’images. Alors, qui sont les « vrais » cheminots et quel est leur rapport avec ceux de l’écran ? Une certitude demeure : cinéma et réalité continuent de se nourrir l’une de l’autre. »
Je ne sais plus dessiner
Editions TheBookEdition.com (2012)
Un dessin doit être parfait ou ne pas être. Son trait doit être celui du fer à repasser qui trace le pli là où il était. Exactement. Ces dessins ne sont que des témoins aveuglés, ceux d’un monde intérieur inconnu mais révélé comme par enchantement. Ils sont là, devant nous, ils nous regardent. Surpris. Une sauvegarde graphique d’un instant oublié, d’une pensée, d’une lecture, d’une rencontre, d’un lieu disparu…